C’est en réfléchissant à mon parcours professionnel et mon parcours de vie, que j’ai été émerveillée de remarquer comment celui-ci avait été orienté et marqué d’étapes bien précises, m’emmenant directement à la cartomancie… Je relate dans cet article ces différentes étapes de ma vie, et vous expose avec amusement comment l’univers et mon être Divin se sont organisés pour arriver à leur fin!
Tout commence avec du vin
Non je n’ai pas été alcoolique à mon adolescence! Mais, j’ai une maman Charentaise alors… j’ai toujours connu le vin à notre table. Un jour me prend l’idée de commencer une collection comme nous en avons tous fait à un moment donné de l’adolescence. Je commençait donc une collection d’étiquettes de vins. Sûrement que mon cher papa me l’avait suggéré comme une blague et que je l’ai prise au sérieux! Cela lui avait été inspiré pour sûr. Ce fût mon premier contact avec les dorures, les gaufrages, la typographie, et ce que l’on peut achever avec ces techniques sur un si petit format! Déjà je ressents l’ambiance et le message d’une simple image, et apprécie la belle précision d’une mise en page.
Je récupérais les étiquettes des bouteilles bues que je décollais minutieusement, mais j’en recevais aussi des plus grands châteaux de France et d’ailleurs, à qui j’écrivais pour leur demander de m’envoyer leurs plus beaux échantillons. J’avais ainsi amassé de prestigieuses étiquettes vierges (jamais collées), et certaines étaient vraiment très anciennes. Après quelques années et plus de 3000 étiquettes dans ma collection, l’envie me passe et je revends cette collection sur eBay à un super prix, à un autre collectionneur. A cette époque, une autre nouvelle passion débarque dans ma vie.
Peinture et arts plastiques
A part boire du vin, ma mère à aussi toujours peint (elle va rigoler en lisant cela).
J’ai donc aussi baigné (sans jeu de mots) dans la peinture dès ma naissance!
A cette même période de mon adolescence, je lui emprunte son matériel et commence moi aussi à copier et créer sur toiles. Je m’amuse beaucoup avec les textures et change mes supports pour tester les papiers recyclés ou encore le plâtre. Je continue de peindre jusqu’au bac où je choisis l’Art plastique comme option (merci pour ce 19/20 qui m’a fait avoir le bac). Suite à cela, je pars vivre une année à Aix-en-Provence pour étudier à la Fac d’Arts Plastique du même lieu. Les ateliers sont intéressants, mais je suis confrontée à deux problèmes qui me démotiveront de la peinture et de cette école : des professeurs feignants toujours absents qui ne juraient que par cette masturbation intellectuelle de l’art contemporain, et qui dénigraient mes créations « trop illustratives »…
Je ne trouvais pas ma place et de toute façon, mon coeur était ailleurs, en Suisse. Je n’ai plus jamais peint depuis.
L’informatique rentre en jeu
Encore un jeu de mots! Oui parce que je jouais (déjà) beaucoup aussi… Je ne suis pas la sorcière Geek pour rien! Déjà depuis 1995 avec le premier Windows, je trifouillais dans les paramètres, bidouillais des disquettes, ouvrait les capots et faisait de la mécanique informatique, couplée à du code MSDOS basique… Je passais beaucoup de temps sur un ordinateur et cela est toujours le cas, les jeux vidéos également et si vous avez lu cet article, vous savez déjà de quoi je parle.
Le monde de l’informatique m’avais toujours accompagné, tout autant que la peinture, alors à l’heure où il fallait choisir une école dans ce nouveau pays qu’était la Suisse, qu’est ce que je pouvais bien trouver qui puisse combiner mes deux passions?
Première fusion entre deux passions
PEINTURE + INFORMATIQUE → GRAPHISME
C’est donc en Suisse que je trouve mon bonheur (de coeur et de création). J’avais trouvé une école parfaite qui alliait les techniques d’art et de design et l’informatique. J’avais passé un concours sur plus de 200 candidats et j’étais très fière d’être retenue parmi les 16 de ma classe.
Je passe donc 2 année fabuleuses au sein de l’ERACOM de Lausanne où j’étudie tous les moyens de communication visuelle, les arts graphiques, couplés à des cours de dessin, marketing et design. C’est ainsi que j’en aie fait mon métier et que je propose mes services de freelance depuis de très nombreuses années.
Avec le temps et l’expérience j’apprécie de plus en plus travailler sur les supports d’impression, tels que les magazines, brochures, affiches aussi. Mais c’est avec les cartes de visite que je m’amuse le plus, car sur ce tout petit bout de papier cartonné, je peux maintenant moi aussi jouer avec les textures, les dorures, les tranches, la typographie. Je retrouve ce que j’avais déjà beaucoup aimé avec les étiquettes de vin, sans en connaître les techniques. Je sent que vous voyez déjà où je veux en venir pour la suite…
L’éveil me frappe à 33 ans
Voilà une étape plus récente de ce cheminement jusqu’aux cartes. Si vous suivez ce blog depuis ses débuts, vous connaissez déjà les balbutiements de mes découvertes et de mon éveil, que vous pouvez retrouver avec ces quatre articles:
Echo des éléments
Les événements déclencheurs
Six mois d’ésotérisme
Un an de blog, et après?
La recherche de connaissances, et de plus de magie dans les fibres de mon être,
sont de nouvelles données qui viennent s’ajouter à l’équation.
Lorsque je parcours Pinterest à la recherche d’inspirations autour de ces tout nouveaux sujets, des photos de jeux de Tarots et d’Oracles ne cessent d’apparaître, tels des appels subliminaux. Guidée par les signes et les images qui sont mises sous mon clic, je plonge la tête la première dans le monde de la cartomancie, découvrant des diversités visuelles illimitées, mon propre potentiel de lecture, et un lien profond avec ce support, une attirance enchanteresse. Des tableaux, illustrations, et packaging à profusion, infusés de magie et à portée de main…
Tarots et oracles sont comme un aboutissement,
une fusion entre toutes les étapes précédentes en un seul objet.
Deuxième fusion entre deux passions
Je suis devenue une vraie Tarovore, une collectionneuse. Manipuler les cartes est devenu un besoin, les sentir et les regarder me suffis amplement parfois. Me sentir entourée d’elles m’apaise. C’est un drôle de sentiment, car il est difficile parfois de faire comprendre à d’autres qu’un objet est vivant, énergétique, qu’il a une essence, une signature à lui, et que cet être fait de carton et de couleurs, peut nous parler, nous accompagner, se dévoiler avec consentement entre nos doigts, veiller sur nous, et nous guider.
En tant qu’artiste moi même, il est très intéressant de travailler avec un support visuel dont on comprend les techniques de conception et de création, et les différentes approches que peuvent apporter chaque artistes. Une seule même carte, dont le sens premier reste (en général) inchangé, peut être interprétée de manière très différente, et le sens qu’ils veulent lui donner leur sera unique (voir l’image ci-dessous qui illustre en 1. Le fou, 2. Trois d’épée, 3. cinq de Deniers). C’est un monde qui est devenu d’une très grande variété, et à mesure que les énergies terrestres augmentent, les créateurs souhaitant infuser leurs énergies ou leurs messages dans un tarot ou un Oracle se font de plus en plus nombreux. C’est une explosion de créativité qui se poursuit depuis quelques années, les projets financés de type Kickstarter pullulent, tout comme les petites boutiques en ligne avec Etsy, sans compter le géant Amazon sur lequel les tarots « mass market » ne se comptent plus.
Tout comme l’art, cela peut être graphique, photographique, fait de peinture ou encore de collages. Tout ces différentes médiums peuvent être modernes, anciens, abstraits, réinventés! Je trouve cela vraiment fascinant, à la fois pour mon oeil physique d’artiste, mais aussi pour mon 3ème oeil spirituel!
Cette pratique spirituelle permet de regarder au plus profond de soi, et de se concentrer sur l’expansion de notre soi, de notre conscience. A travers les cartes, à travers ces images infusées par l’artiste lui même connecté à son soi, nous sommes capables de voir de nouvelles facettes de notre être. Mais pas seulement, les situations et les événements revêtent une autre signification, racontent où elles ont pris racine. Cela permet de voir Au-delà de la portée limitée de notre regard. Il y a également une « nouveauté » si je puis dire avec le Tarot moderne c’est qu’il se libère de l’étiquette trop lourde du « je vais te dire ton avenir »… Bien que les Tarots et les Oracles soient toujours et sérieusement un outil de Divination, c’est aussi devenu un fabuleux outil de développement personnel, mais je ne peux pas développer ce sujet maintenant!

Que faire de tout cela?
Une autre étape de ce cheminement est en train de se développer, celle de diffuser et partager tout ce savoir acquis, et ma passion pour la cartomancie. Avec le blog, Instagram et les vidéo Youtube, je renvois à de nouvelles âmes tout ce qui m’a été apporté, et ce qui continu encore de m’arriver.
Pour aller encore plus loin, c’est à moi maintenant de commencer à infuser mes énergies créatrices dans de nouveaux supports :
D’abord, j’ai pris la décision de reprendre mon activité de graphiste et webdesigner freelance à temps plein, activité qui s’était fortement ralentie depuis la naissance de mon deuxième enfant, et le passage d’Irma. Ce qui va me permettre, d’une certaine manière propre à moi, d’infuser de nouvelles énergies dans mes créations, et ancrer une vibration d’espoir et de renouveau sur cette île.
Un autre projet qui devra allier l’ésotérisme et le graphisme est la création d’un petit pocket magazine, gratuit et distribué localement, afin d’aborder les sujets tabous de la Magie et d’autres savoirs occultes de manière légère et accessible. « Le Petit Éveilleur« , parlera de notre île et de ses habitants comme jamais vous n’en avez entendu parlé!
J’aimerais également créer un « herbier-grimoire » Saint-Martinois, qui recense tout un tas de recettes, concoctions et petits secrets magiques des plantes poussant sur notre caillou. Ceci me demandera un long travail mais le côté travaux pratique du projet (découpage, collages, textes manuscrits, reliures…) me motive énormément. Bien sûr, il a pour finalité d’être partagé, mais je ne sais pas encore quel sera son moyen de diffusion.
Enfin, j’ai moi aussi le projet de développer un jeu Oracle, dont j’ai déjà posé les bases, mais ceci est encore Top secret!
Ainsi, J’aurais effectué un cercle complet. De la découverte de l’art en passant par la création numérique, de l’éveil spirituel aux cartes, je retourne maintenant ce flux d’information de lumière dans le sens inverse, pour diffuser cet éveil via d’autres supports imprimés et numériques de ma créations, par les techniques d’art que j’ai acquises…