Le voyage au tambour est une forme de pratique méditative pendant laquelle le son du tambour va « porter » le voyageur et l’aider à ouvrir les portes de mondes subtils. Le son percussif et régulier qu’émet le Tambour rappelle les battements de notre cœur et la Pulsation de Vie. Le Tambour est un instrument qui nous relie aux dimensions subtiles de la nature et de l’univers. Il nous relie à notre être profond, qui est de même nature que l’univers. C’est un puissant outil de Guérison, doté d’une intelligence connectée à l’Invisible. A la bienveillance de l’Univers. Le voyage chamanique peut nous apporter des enseignements, de la clarté sur une situation, nous ouvrir des compréhensions possibles. Aucun voyage ne peut être prévisible ni maîtrisé par le mental. C’est un Voyage où nous nous laissons porter par nos guides vers ce que nous avons besoin de voir ou sentir ou comprendre à ce moment de notre Vie. (source)
SUBTIL ABSOLU
Pour plus d’informations concernant les voyages au tambour et respirations Holothropiques proposés par Subtil Absolu à Saint-martin, rendez-vous ici !
Introduction
J’avais une raison particulière de participer à cette séance. Je fais actuellement un livre sur mes méditations passées, lorsque j’étais à la recherche de mon mari perdu. Je voulais franchir le voile qui nous séparait, ce qui était finalement arrivé. Cette session au tambour chamanique tombait à point nommé. Ce que je vis est toujours très visuel, alors je fais aussi des tableaux, et je voulais lors de ce voyage m’immerger dans le monde que mes mains créent en peinture. Je suis donc partie d’une grotte qui figure sur le tableau numéro un.
Lyrie
Voyage au tambour chamanique
Je suis dans la grotte, au tout début j’ai l’impression que c’est un espace fermé, mais peu à peu les murs se couvrent d’étais en cristal de roche, longs comme des madriers, et dont les couleurs couvrent toute la gamme de couleur des chakras. J’y vois beaucoup mieux, ce qui me permet de découvrir un couloir, au fond de la grotte. Il s’enfonce dans le coeur de la montagne. Au fur et à mesure que j’avance de nouveaux étais s’installent. Je marche, illuminée par toutes ces teintes magnifiques, diffusées par le coeur des roches transparentes. Et puis à un détour j’aperçois une ouverture, avec des plantes qui forment un léger et court rideau devant la sortie. Une vaste forêt s’offre à mon regard, plutôt tropicale d’aspect, très verte et luxuriante.
Je fais quelques mètres dans l’herbe et apparaît un peu plus loin un petit avion, un Piper Navajo, dont le nez est tanqué dans le sol. Il y a une silhouette à côté qui me fait un grand signe de la main. Je le reconnais aussitôt, et de toutes les façons l’avion était déjà un signe important. C’est mon guide spirituel (explications à la fin). Après m’avoir fait ce signe chaleureux il disparaît ainsi que l’avion. Je suis heureuse qu’il soit venu.
Sans trop savoir quoi faire, j’ai d’ailleurs un temps d’hésitation, je me résous à avancer jusqu’à ce qu’un sentiment d’urgence et de danger me force à me mettre à courir, de plus en plus vite. Je me transforme en biche et je roule des yeux affolés tout en galopant à vive allure. Je me sens poursuivie mais je n’ose pas me retourner, cependant l’idée d’un ours s’impose à mon esprit. Je ne vois pas la grande faille qui coupe la forêt en deux et je tombe dans l’abîme. Durant la chute je retrouve mon corps de femme.
Une rivière tumultueuse coule entre les deux versants de roche, parsemée de chutes d’eau impressionnantes. Mon corps touche la surface, coule, mais je remonte juste au moment ou je suis précipitée dans une première chute. J’arrive à garder la tête hors de l’eau, le visage fouetté par l’écume. Enfin une petite accalmie lorsque j’arrive dans le cours plus tranquille de la rivière, et puis une seconde chute me précipite dans un grand bassin calme, avec une eau claire un peu verdâtre. Derrière moi il y a la chute que je viens de franchir, des deux côtés les parois abruptes du canyon, et devant moi un petit mur de roche d’où coule encore une cascade.
Je me retrouve piégée, je ne vois pas comment je vais m’en sortir quand une voix s’élève dans ma tête et me dit « Regarde en haut ». Je lève les yeux au ciel et je vois le Piper Navajo qui tourne au-dessus de moi. Puis un objet tombe dans l’eau juste à l’endroit où je me tiens. C’est un couteau, un Opinel, avec son manche en bois. Mon mari en avait un. Je prends le couteau mais sans comprendre à quoi il va bien pouvoir me servir dans cette prison où les eaux m’ont précipitées. Je regarde bien la chute devant moi, petite mais encore trop haute pour grimper à son sommet. La cascade tombe sur de gros galets ronds, anthracites, et ils ont l’air de s’enfoncer sous la chute d’eau. Je commence à les escalader, je glisse, je tombe, je remonte et je traverse le rideau liquide.
Il y a une belle excavation derrière, mais je n’y vois pas grand chose. Je regrette alors de ne pas avoir pris un petit morceau de ce cristal de roche luminescent, dans le premier couloir. J’attends un bon moment que mes yeux s’accommodent. Je fais le tour de cette petite caverne en touchant les murs noirs mais un détail attire mon oeil. Un pan a l’air plus humide, il brille un peu dans l’obscurité. Je m’en approche et le touche, on dirait de la glaise, alors j’y enfonce mon couteau qui le traverse jusqu’à la garde. Je suis un peu déséquilibrée parce que je ne m’attendais pas à cela. Je retire la lame en la faisant tourner sur elle même pour forer un petit trou et voir si il se trouve quelque chose de l’autre côté.
Effectivement, on dirait qu’il y a une pièce avec au bout une grande ouverture sur la forêt. Je taille avec mon couteau cette terre molle qui tombe à mes pieds, j’y vois un peu mieux maintenant. J’ai découpé une porte que je franchis. La pièce est carrée, les murs sont lisses, le sol aussi, mais le plafond est resté tel quel, un tourment de circonvolutions rocheuses. Mon premier geste est de me précipiter vers l’ouverture. Mais deux choses me retiennent. D’abord la vision d’un volcan au loin, grand cône rendu brumeux par la distance mais qui crache soudain des panaches de lave rouge et orange, tandis que la terre gronde.
Et puis un objet volumineux est apparu dans la pièce, ou bien il était là mais je n’y ai pas prêté attention. C’est un sarcophage, avec un gisant sculpté dessus. Un homme du moyen âge, qui tient une épée reposant entre ses jambes. Le nom Templier me vient tout de suite à l’esprit mais je ne veux pas m’appesantir sur ce mot, je trouve que c’est un peu trop de coïncidences. Ce voyage que je vis mélangerait deux occurrences? J’hésite à accepter l’idée et pourtant…
Durant ma réflexion il y a eu un grand bruit de feuilles froissées. J’entends maintenant des cris d’animaux affolés et je les vois arriver de loin, qui déferlent vers moi en grandes bandes mélangée, fuyant les dangers du volcan. Je pense alors que si je n’avais pas vu le sarcophage je me serai retrouvée un mètre plus bas, sur le sol de la forêt et que la harde m’aurait écrasée.
Je me retourne vers le cénotaphe, certaine maintenant que le gisant m’a protégé. Tout cela a un sens bien entendu. Les Templiers sont et étaient pour mon mari et moi un grand sujet d’étude. Et même sans lui ma quête se poursuit. Je pose mes mains sur l’homme de pierre et sans effort véritable je pousse la dalle. Seulement quelques centimètres. Une vive lueur apparaît qui transperce le noir de la grotte comme un glaive de lumière. Je ne repousse pas plus loin le couvercle, je sais que j’aurai besoin de revenir là, mais un peu plus tard, mon voyage n’est pas fini.

Le volcan s’est calmé. Je saute le petit mètre qui me sépare du sol de la forêt. Je chemine entre les grands arbres, effleure de mes doigts les belles lianes vertes qui drapent les branches, je caresse les hautes fougères. Pas un bruit , car même les oiseaux ont fui devant le danger du volcan. Tout est serein, jusqu’à ce que… Un gros bruit métallique m’écorche les oreilles, un bruit associé à civilisation, machine outil. Je vois à quelques dizaine de mètres de moi un gros engin de couleur jaune orangé qui écrase toute végétation sur son passage, couche les arbres, fait une grande saignée dans la sylve. Je crie « Non! non! ».
A cet instant je hausse mes bras, et une boule d’énergie fuse des paumes de mes mains vers l’engin alors que je continue à dire hurler. La puissante impulsion le renverse, il tourne au moins deux fois sur lui même. Je vois que sa peinture s’écaille, que la rouille envahit le fer en dessous, il commence à se désagréger en accéléré devant mes yeux, tandis que des lianes l’entrelacent, le broie comme s’il n’était que fétu de paille. Il est digéré, dissous par la forêt.
A ce moment là, j’entends de nouveau le tambour, parce que je crois bien qu’entre le moment ou j’ai découvert le sarcophage et cet instant, je n’ai plus été là du tout. Je suis parti, je n’entendais plus les battements du tambour. Mais un son plus fort, celui du rappel m’a ramené à moi, j’ai sursauté et réalisé que je n’avais plus beaucoup de temps pour revenir. Je me suis mise à courir en sens inverse, je suis remontée tant bien que mal dans la pièce du sarcophage. Je n’avais vraiment plus le temps de faire tout le chemin inverse et de toutes les façons j’aurais été bloquée dans ce cul de sac que forme la rivière. Alors j’ai poussé un peu plus le couvercle du sarcophage, la lueur est devenue très très vive, je me suis glissée à l’intérieur et je me suis laissée couler dans cette lumière en fermant les yeux. Lorsque je les ai rouvert j’étais dans ma grotte de départ.



L'identité de mon guide spirituel
C’est une recherche récente. Pourquoi soudain ais-je eu l’envie irrépressible de savoir qui était mon Guide Spirituel, celui qui paraît dans pratiquement toutes mes méditations et que j’appelle l’Indien? Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que cette idée m’est apparue d’un coup comme nécessaire. J’ai donc utilisé mon pendule en Cristal de roche, préparé pour l’occasion. J’ai étalé sur le sol une feuille où j’avais imprimé un cadran contenant toutes les lettres de l’alphabet.
Je me suis en tout premier adressé à mon Guide afin de savoir s’il acceptait de répondre à ma question. Cela a été oui, et j’ai donc commencé. Je ne vous décrirai pas la recherche par lettre, sachez seulement que chaque fois qu’il m’en désignait une, je demandais ensuite confirmation, même si le mouvement du pendule était sans ambiguïté. C’est ainsi que j’ai eu les lettres suivantes,R,A,I,N,O… et là j’ai eu comme un choc.
Mon nom de famille est RAINOUARD. J’ai demandé si il était de la famille; la réponse a été oui, et s’il était Hubert 1 (plusieurs membres de la génération précédente se nommaient ainsi dans notre famille), et il a répondu oui, avec enthousiasme. Quand je dis cela, cela se traduit par: le pendule a fait un grand cercle et a tourné rapidement.
Hubert 1 était l’oncle de mon mari, il était pilote en Guyane et il est brutalement décédé en avril 1969. Il pilotait un Piper Navajo.

Natifs Amérindiens, et moi, et moi et moi…
Il semblerait que notre relation d’ancêtres avec les natifs Amérindiens, à ma mère et à moi, soit plus forte que nous ne le pensions. Dans mes propres expériences, j’ai à chaque fois été en contact avec ce peuple. Voici d’autres articles dans lesquels vous les retrouverez :
• Voyage dans une vie antérieur
• Méditation Chamanique : Chemin de vie
• Un cheminement vers soi
Chantal Rainouard
juillet 29, 2020
Merci Seïsha de la façon dont tu as illustré ce voyage. La vision du Piper Navajo à la fin m’a donné des frissons. Et il semble comme tu le dis que les Amérindiens sont vraiment présents dans notre vie actuelle, ainsi que dans certaines de nos vies passées. Je rajouterai pour la petite histoire que Huber 1 était en relation étroite avec les Indiens d’Amazonie, du moins ceux qui étaient en forêt guyanaise, il en a sauvé plusieurs grâce à son avion.